EKKI a tenu son Assemblée Générale 2024 à Toulouse le 28 juin. Les participants ont réfléchi à ce qui a été réalisé jusqu'à présent et ont évalué positivement l'adhésion à la CISAC, l'organisme international qui rassemble les agences de droits d'auteur. Le début des négociations avec les grandes plateformes numériques et l'atteinte d'environ 400 membres ont également été jugés positifs. EKKI gère ainsi un répertoire de milliers d'œuvres grâce à ses outils numériques.
Le fait est que la poursuite de la numérisation sera le grand défi des années à venir. Cependant, EKKI souhaite opérer ce changement sans perdre son essence : proximité, conseil efficace, solidarité entre les auteurs et transparence.
Renforcer les ponts entre les membres et l'agence sera donc désormais un des piliers. Faire connaître EKKI et affirmer qu'il existe une autre façon de gérer les droits d'auteur sera une autre des tâches à accomplir.
L’Assemblée générale de la CISAC, réunie à Séoul le 30 mai, a approuvé l’EKKI en tant qu’entité membre provisoire de la CISAC. C’est une formidable nouvelle, qui encourage une entité nouvellement créée comme la nôtre, au service d’un secteur culturel qui œuvre pour devenir de plus en plus visible.
Le secrétariat de la CISAC a contacté l’EKKI pour poursuivre le travail de développement de notre société, l’application des exigences de la CISAC et pour relever conjointement les défis de l’amélioration de la gestion des droits des créateurs.
EKKI reçoit régulièrement des demandes de ses membres qui s’interrogent sur la possibilité de faire don de leurs œuvres littéraires ou de parties de celles-ci, et dans quelle mesure ils peuvent les utiliser pour des traductions, des rééditions, etc.
En premier lieu, nous faisons voir aux écrivains que, dans le cas des œuvres littéraires, les mêmes principes opèrent que dans le reste des œuvres de la création. Deuxièmement, EKKI recommande de faire une bonne analyse de ce qui est prévu, afin de pouvoir signer des contrats d’édition qui ne détournent pas une certaine œuvre.
Mais allons-y une étape à la fois. Pour nous concentrer sur la question, nous rappelons toujours aux auteurs qu’il y a des droits économiques, d’une part, et des droits moraux, d’autre part.
